DOMAINES D'INTERVENTIONS

Lors de la séance, la personne est invitée à dire ce qui le préoccupe et/ou le fait souffrir et à découvrir sa particularité. C'est une forme de découverte personnelle, en favorisant la parole, grâce à une écoute et des échanges bienveillants avec le psychologue.

Les entretiens psychologiques que je propose sont, orientés par la psychanalyse qui est une expérience de parole proposée à toute personne qui le souhaite, s'interrogeant sur ce qu'il est et sur ce qui le préoccupe. Le psychologue clinicien extrait, dans la parole du patient, l’expression de son malaise.

Grâce au dialogue qui se noue avec le psychologue, le sujet défait progressivement les symptômes qui le font souffrir, entrouvrant une voie à une ouverture, un apaisement.

Quand et pourquoi s'adresser à un psychologue clinicien ?

On s’adresse à un psychologue clinicien lorsqu’on souffre, et que l'on souhaite « guérir » de son mal être. La première demande consiste généralement à mieux vivre. Ensuite, on s’engage dans une cure, pour tenter de répondre à la question de ce que l’on est, de savoir quelque chose sur son être … une part de nous-même qui nous échappe.

Ce qui pousse les gens à consulter, en général, est la peur. On souffre de ne pas comprendre.

Pour exemple, dans certains cas, le corps devient malade, sans l’être vraiment. Dans d’autres cas, on est hanté par des idées qu’on n’arrive pas à maîtriser. Dans d’autres cas encore, on souffre de phobies où les objets acquièrent un sens qui inquiète. Il n’existe pas de médicaments qui puissent guérir cela, qui permettent au sujet de s'en débarrasser.

En revanche, le sujet peut se soigner avec la parole. Il doit raconter, dire, s’expliquer lui-même, grâce à une parole adressée. Ainsi, aux termes « patients » (celui qui pâtit), « malade », « diagnostic », on préfère celui du « sujet analysant ». En effet, c’est lui l’enseignant, contribuant à l’assomption de sa propre histoire. C’est lui qui fait le travail, se laissant à dire tout ce qui lui passe par la tête. Il n’est pas suggestionné par l’analyste, mais aidé par ses interventions dont la fonction consiste à ordonner les paroles entendues en leur conférant une signification.

Il s’agit donc d’un échange entre deux personnes où l’un parle et l’autre écoute.

Dès l’instant où l'on parle, on est confronté à la difficulté de dire, de se dire. L'intérêt d'un travail sur soi d'ordre psychanalytique, est de progresser vers une certaine compréhension, en tentant de clarifier et de révéler les dissonances qui sont propres à tous les êtres humains.

En cheminant avec le professionnel, cela permet de s’écouter, d’entendre ce qui nous pousse, de repérer les obstacles inconsciemment mis en œuvre, qui nous font rester dans une position de souffrance. Ce travail va prendre un certain temps pour que l’on puisse s’autoriser à vivre sa propre histoire, en s'éloignant des schémas familiaux, sociétaux ou autres qui nous hantent.

La division du psychisme conscient et inconscient, est le fondement pour appréhender le processus psychique. Le sujet peut vouloir et en même temps ne pas vouloir savoir. A l’écoute de l'inconscient qui se manifeste dans le rêve le lapsus, les actes manqués, les répétitions … un nouveau savoir inconscient, pulsionnel en acte, se manifeste dans notre vie : en dire plus qu'on ne sait , dire n'importe quoi mais pas de n'importe où. L'expérience de l'inconscient est une découverte précieuse pour le sujet qui produit un gain de savoir.

Comme dit René Clair « les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons de nous-mêmes ».

Le psychologue crée les conditions de manifestation d'une demande mais n’y répond pas par une évaluation ,un jugement qui catalogue sans apaiser et qui ne dit pas la souffrance singulière de la personne

Souffrances diffuses

Angoisse

Dépression

Stress

Difficultés de couple

Échecs amoureux

Maternité

Conflits

Famille et relations

Adaptation culturelle

Stress et anxiété

Isolement

Addictions

Anorexie

Boulimie

Stress professionnel

Burnout

Harcèlement

Conflits professionnels

Durée des séances ?

La durée des séances est modulable et non déterminée favorisant ainsi l'effet de
surprise. Comme on ignore le temps qui nous est accordé; cette indétermination favorise la libre association. L’interruption a alors valeur d'interprétation.

Durée de la cure ?

La durée est variable et dépend du but fixé. Mais, en général, la cure peut prendre
fin lorsque les troubles et la souffrance s’atténuent, voire disparaissent.

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